
Antibiotiques : pourquoi leur utilisation responsable est essentielle
Antibiotiques : pourquoi leur utilisation responsable est essentielle
Au Québec, les spécialistes en santé publique tirent la sonnette d’alarme : la résistance aux antibiotiques atteint un sommet historique. Des infections autrefois simples à soigner, comme les infections urinaires ou respiratoires, deviennent plus difficiles à traiter. À la Clinique Omicron, les professionnels de la santé participent activement à la sensibilisation pour préserver l’efficacité de ces médicaments essentiels.
Qu’est-ce que la résistance aux antibiotiques ?
Les antibiotiques ont transformé la médecine moderne en permettant de combattre efficacement de nombreuses infections bactériennes.
Cependant, au fil du temps, certaines bactéries ont appris à s’adapter et à résister aux traitements. C’est ce qu’on appelle la résistance aux antibiotiques.
Selon l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), on observe depuis quelques années une augmentation importante des bactéries résistantes, autant dans les hôpitaux que dans la communauté.
Ces bactéries peuvent être responsables d’infections urinaires, respiratoires, cutanées ou transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS).
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) qualifie cette résistance de « menace mondiale », car elle réduit l’efficacité des traitements existants et rend certaines infections plus longues ou plus compliquées à soigner.
Pourquoi cette situation préoccupe les professionnels de la santé
Lorsqu’un antibiotique ne parvient plus à éliminer une bactérie, le traitement devient moins efficace. Cela peut prolonger la durée de la maladie ou, dans certains cas, nécessiter une hospitalisation pour administrer des antibiotiques intraveineux plus puissants.
Les médecins de première ligne au Québec, y compris ceux des cliniques comme Omicron, constatent de plus en plus de cas où un second traitement s’avère nécessaire. Ce phénomène entraîne des conséquences concrètes :
Des suivis médicaux plus fréquents ;
Une pression accrue sur le réseau de la santé ;
Des coûts additionnels pour le système et pour les patients.
Cette réalité met en lumière l’importance d’une prescription réfléchie et d’un suivi médical approprié, pour éviter le recours inutile à des antibiotiques lorsque ceux-ci ne sont pas nécessaires.
Le rôle des cliniques dans la prévention
Les cliniques médicales jouent un rôle central dans la lutte contre la résistance.
À la Clinique Omicron, les consultations médicales générales permettent d’évaluer chaque situation avec rigueur avant d’envisager un traitement antibiotique. Les médecins s’appuient sur l’examen clinique, sur les résultats de laboratoire (au besoin) et sur les lignes directrices reconnues par les autorités de santé.
Cette approche prudente et scientifique garantit que les antibiotiques sont utilisés uniquement lorsque leur bénéfice est démontré.
La clinique favorise également l’éducation des patients sur l’importance de la prévention, de l’hygiène et du dépistage précoce pour réduire le risque d’infection.
Pour connaître les services de consultation médicale offerts à la Clinique Omicron, visitez : https://cliniqueomicron.ca/
La prévention : notre meilleure défense
Limiter la propagation des infections demeure la stratégie la plus efficace pour réduire le recours aux antibiotiques.
Les gestes simples du quotidien — se laver les mains fréquemment, maintenir ses vaccins à jour, éviter l’automédication et consulter un professionnel en cas de symptômes persistants — font une réelle différence à l’échelle collective.
Les campagnes de prévention menées par le MSSS, l’INSPQ et Santé Canada rappellent que chaque personne a un rôle à jouer pour ralentir la progression de la résistance bactérienne.
FAQ
Q : Pourquoi ne faut-il pas reprendre d’anciens antibiotiques déjà prescrits ?
R : Parce que chaque infection est différente. Seul un professionnel peut déterminer si un antibiotique est nécessaire et lequel convient à la situation.
Q : La résistance touche-t-elle toutes les infections ?
R : Non, mais certaines bactéries deviennent plus tenaces. L’INSPQ note une hausse des souches résistantes responsables d’infections urinaires, cutanées et respiratoires.
Q : Peut-on prévenir la résistance aux antibiotiques ?
R : Oui, en favorisant la prévention, le dépistage précoce et un usage approprié des médicaments, selon l’évaluation d’un professionnel qualifié.