
Dépression saisonnière : comprendre pour mieux la prévenir
Dépression saisonnière : comprendre pour mieux la prévenir
À mesure que les jours raccourcissent, plusieurs personnes ressentent une baisse d’énergie, un moral plus fragile ou des troubles du sommeil. Ces symptômes peuvent être liés à la dépression saisonnière, un trouble de l’humeur fréquent au Québec. La Clinique Omicron fait le point sur ce phénomène, ses signes et les ressources disponibles.
Qu’est-ce que la dépression saisonnière ?
Aussi appelée trouble affectif saisonnier (TAS), la dépression saisonnière se manifeste principalement à l’automne et à l’hiver, lorsque la lumière naturelle diminue.
Elle touche environ une personne sur cinq dans les pays nordiques, selon les données de l’Association canadienne pour la santé mentale (ACSM).
Ce trouble est associé à des changements biologiques provoqués par la réduction de la luminosité, qui influence la production de sérotonine et de mélatonine, des hormones liées à l’humeur et au sommeil.
Quels sont les signes à surveiller ?
Les symptômes varient d’une personne à l’autre, mais plusieurs éléments peuvent être observés :
Fatigue persistante ou manque d’énergie ;
Humeur dépressive, irritabilité ou perte d’intérêt ;
Changements de sommeil (insomnie ou hypersomnie) ;
Modification de l’appétit ;
Difficulté à se concentrer ;
Isolement ou retrait social.
Lorsque ces manifestations durent plusieurs semaines ou interfèrent avec les activités quotidiennes, il est important de consulter un professionnel de la santé.
Pourquoi est-elle plus fréquente au Québec ?
Le Québec, comme d’autres régions nordiques, connaît une réduction importante des heures d’ensoleillement entre octobre et mars.
Cette baisse de lumière naturelle perturbe le rythme circadien, l’horloge interne du corps, et peut influencer la chimie du cerveau, notamment les neurotransmetteurs responsables de la régulation de l’humeur.
Approches de prévention reconnues
Sans remplacer une évaluation médicale, certaines mesures générales peuvent contribuer au bien-être durant la saison froide :
Profiter de la lumière naturelle en sortant chaque jour, même par temps nuageux ;
Maintenir une routine saine et régulière de sommeil et d’alimentation ;
Pratiquer une activité physique modérée ;
Passer du temps avec ses proches pour éviter l’isolement ;
Prendre soin de soi et pratiquer des activités relaxantes (lecture, musique, respiration).
Ces gestes simples font partie d’une approche globale de santé mentale et peuvent soutenir le moral en période hivernale.
Le rôle des cliniques médicales
Les cliniques comme la Clinique Omicron offrent un environnement propice à la discussion et à la prévention.
Lors d’une consultation, les professionnels de la santé peuvent :
Évaluer les symptômes présentés ;
Identifier les facteurs contributifs ;
Orienter vers des ressources adaptées (psychologie, thérapie, suivi).
Pour en savoir plus sur les services de santé mentale offerts à la Clinique Omicron, visitez cliniqueomicron.ca/tous-nos-services
FAQ
Q : La dépression saisonnière est-elle une vraie maladie ?
R : Oui, elle est reconnue comme un trouble de l’humeur par les autorités médicales, avec des critères diagnostiques précis.
Q : Est-ce que tout le monde est touché ?
R : Non, mais les jeunes adultes et les personnes sensibles aux variations lumineuses y sont plus prédisposés.
Q : Quand faut-il consulter ?
R : Dès que la tristesse, la fatigue ou la perte d’intérêt persistent plusieurs semaines ou nuisent à la vie quotidienne.