
Gonorrhée à Montréal : comprendre la hausse des cas et l’importance du dépistage
Gonorrhée à Montréal : comprendre la hausse des cas et l’importance du dépistage
La Direction régionale de santé publique (DRSP) de Montréal a publié un rapport préoccupant : les cas de gonorrhée atteignent un sommet jamais vu depuis 25 ans.
La Clinique Omicron fait le point sur les chiffres, les causes possibles de cette augmentation et les gestes de prévention essentiels à retenir.
Une hausse marquée en 2024
Selon la DRSP, 5458 cas de gonorrhée ont été confirmés en 2024, soit 257,3 infections pour 100 000 personnes. C’est le taux le plus élevé enregistré à Montréal depuis le début de la surveillance épidémiologique.
Les hommes demeurent les plus touchés, mais la hausse chez les femmes (+112 % en quatre ans) est particulièrement notable. Les groupes les plus concernés sont :
les femmes âgées de 25 à 34 ans ;
les hommes de 25 à 44 ans.
Qu’est-ce que la gonorrhée ?
La gonorrhée est une infection transmissible sexuellement (ITS) causée par la bactérie Neisseria gonorrhoeae. Elle se transmet lors de contacts sexuels vaginaux, oraux ou anaux non protégés.
Chez certaines personnes, elle ne provoque aucun symptôme.
Dans d’autres cas, elle peut se manifester par :
des douleurs à la miction ;
des écoulements ou pertes inhabituelles ;
ou des douleurs pelviennes.
Chez les femmes, l’infection est souvent asymptomatique, ce qui rend le dépistage d’autant plus important.
Pourquoi observe-t-on une recrudescence ?
Plusieurs facteurs peuvent expliquer la hausse des infections :
une diminution du dépistage pendant la pandémie ;
une hausse de la résistance bactérienne à certains antibiotiques ;
des changements de comportements sexuels et une meilleure détection grâce à de nouveaux outils de diagnostic.
Les autorités de santé publique rappellent qu’une infection non traitée peut entraîner des complications, notamment des douleurs chroniques, des problèmes de fertilité ou des infections néonatales lors de l’accouchement.
La prévention, toujours essentielle
La prévention reste la meilleure façon de se protéger contre les ITS :
utiliser un préservatif ou digue dentaire lors des rapports sexuels ;
réaliser un dépistage régulier, surtout en cas de nouveaux partenaires ;
parler ouvertement avec son ou sa partenaire de ses antécédents de dépistage.
Les cliniques médicales, comme la Clinique Omicron, jouent un rôle clé dans la sensibilisation et le dépistage confidentiel.
Pour en savoir plus sur les services de dépistage offerts à la Clinique Omicron, visitez cliniqueomicron.ca/tous-nos-services
FAQ
Q : Peut-on attraper la gonorrhée plus d’une fois ?
R : Oui. Une personne guérie peut être réinfectée en cas d’exposition ultérieure.
Q : Est-ce une infection fréquente au Québec ?
R : Oui, les cas sont en hausse depuis plusieurs années, particulièrement à Montréal.
Q : Comment savoir si je dois me faire dépister ?
R : Si vous êtes sexuellement actif et avez eu de nouveaux partenaires, un dépistage régulier est recommandé.