
Santé des jeunes : pourquoi il est urgent de mieux protéger nos enfants
Santé des jeunes : pourquoi il est urgent de mieux protéger nos enfants
Les enfants et adolescents représentent 20 % de la population… mais 100 % de notre avenir. Pourtant, au Québec, leur santé est loin d’être traitée comme une priorité. Autrefois menacée par la mortalité infantile, la jeunesse est aujourd’hui confrontée à un autre défi : un enfant sur quatre vit avec une maladie chronique physique ou mentale. La vulnérabilité a changé de visage, mais demeure bien réelle.
Or, plusieurs professionnels de la santé dénoncent le fait que la réforme du réseau de la santé oublie largement les besoins des jeunes. Dans les indicateurs de performance, dans le financement et même dans les objectifs cliniques, la santé pédiatrique est à peine visible.
Un système centré sur les adultes, au détriment des jeunes
Dans la loi 2 et les réformes actuelles, les enfants apparaissent dans des « zones non prioritaires ». Les efforts se concentrent sur quelques programmes (vaccination, Agir tôt, protection de la jeunesse), mais négligent l’expérience globale des familles, la santé mentale des jeunes, les maladies chroniques infantiles et l’accès aux soins spécialisés.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :
Les 0-19 ans comptent pour seulement 10 % des dépenses de santé au Québec.
Le Canada se classe 19e sur 36 pays pour le bien-être des jeunes selon l’UNICEF.
Le délai pour obtenir un diagnostic ou des soins spécialisés demeure long, malgré l’importance d’agir tôt.
Cette sous-priorisation risque de rendre les enfants invisibles dans leur propre système de santé.
Six actions pour améliorer réellement la santé de nos jeunes
Les experts proposent des pistes concrètes :
1. Reconnaître les besoins uniques des jeunes
La pédiatrie n’est pas une simple extension de la médecine adulte. Elle nécessite des expertises, approches et ressources dédiées.
2. Donner une voix aux enfants et à leurs soignants
Les décisions doivent intégrer l’expérience des familles et des professionnels qui les accompagnent.
3. Investir davantage dans les soins pédiatriques
Plus de ressources médicales, professionnelles et matérielles permettraient de réduire les inégalités et d’améliorer les parcours de soins.
4. Miser sur la prévention
Dans les écoles, garderies, milieux communautaires et cliniques : la prévention améliore la santé et réduit les coûts à long terme.
5. Mesurer la performance autrement
Les indicateurs doivent refléter la réalité des enfants, non des modèles adultes.
6. Améliorer le partage d’information entre milieux de soin
Une meilleure coordination accélère les diagnostics, réduit le stress des familles et augmente la qualité des soins.
Notre rôle à la Clinique Omicron
À la Clinique Omicron, nous croyons fermement que la santé des jeunes doit être au cœur des priorités.
C’est pourquoi nous :
Offrons des suivis pédiatriques et des services adaptés aux adolescents ;
Priorisons la prévention et l’éducation en santé auprès des familles ;
Collaborons avec d’autres professionnels pour garantir une prise en charge cohérente et humaine ;
nous assurons que les parents aient accès rapidement à l’information et au soutien dont ils ont besoin.
Notre équipe s’engage à rendre les soins pédiatriques plus accessibles, plus humains et mieux intégrés.
FAQ
Q1.Pourquoi dit-on que la santé des enfants est sous-priorisée au Québec ?
Parce que le financement, les indicateurs de performance et les orientations cliniques sont principalement centrés sur les adultes.
Q2.Quels sont les besoins prioritaires en pédiatrie aujourd’hui ?
La santé mentale, les maladies chroniques, l’accès au diagnostic rapide et la prévention dans les milieux de vie.
Q3.Pourquoi investir dans les enfants est-il si important ?
Parce que les interventions précoces améliorent la santé pour toute la vie et réduisent les coûts futurs du système.